Nom/prénom :
Caerwyn
Sexe :
Masculin
Age :
26 ans lors de sa mort, inconnu aujourd'hui
Race :
Vampire
Description physique :
Caerwyn est un bel homme d'environ un mètre quatre-vingt, de long cheveux blond coiffé en bataille. Ses yeux sont d'un bleu profond, mais présente des reflets dorés, ils deviennent rouges comme le sang dès qu'il se nourrit de sang.
Il porte une tenue noire au dessus d'une chemise d'un blanc immaculé, le tout souvent recouvert par une cape noire. Il ne se sépare jamais de sa rapière, que parfois il camoufle dans une canne.
Ses parents lui ont inculqué la noblesse et les siens celle des vampires.
Qualités :
C'est un homme très distingué, avec de bonnes manières et un certain sens de l'humour. Il très ouvert surtout lorsqu'il s'agit de sa proie. C'est un grand romantique, sa mort lui a permis de conserver sa jeunesse et sa beauté.
Défauts :
Quand il s'agit de se nourrir il est vicieux et perfide, il n'hésite pas à utiliser ses dons pour arriver à ses fins. Il est très manipulateur. On lui connait aussi un coté froid et direct.
Armes favorites :
Parmi toutes celle que sa mère lui a appris a manié, Caerwyn ne jure que par sa rapière.
Histoire :
Quoi qu’il nous arrive, nous ne changeons pas, à l’intérieur nous restons les mêmes …
Deux ombres étaient assises dans un salon, un homme et une jeune femme. Lui était amusé, elle apeurée.
- Bonjour très chère. Venez donc vous asseoir près de la cheminée, vous serez bien plus à votre aise. Je vais vous raconter mon histoire, tout du moins quelques fragments. J’ai besoin d’en parler au moins une fois à quelqu’un. Mais vu ce que j’ai à raconter, nous devrons nous revoir pour que je puisse tout vous racontez.
Avec un sourire aux lèvres, je commençais mon récit.
Tout a commencé il y de nombreuses années, lorsque ma mère m’a mis au monde. Elle qui voulait avoir une fille fut déçu de mon arrivée. Et oui comme vous l’avez constaté je suis un homme. Bref, malgré que je ne sois pas ce qu’elle voulait m’éleva et me donna tout l’amour qu’elle aurait donné à sa fille. Ma mère était une vaillante combattante et m’enseignait l’art de manier toute sorte d’armes. Quand à mon père lui, il était un très estimé aristocrate. Nous vivions dans un quartier assez aisé de Mirnok. Mon père menait une vie assez animée, de nombreuses réunions et fêtes avaient lieu à la maison. Ma mère quand à elle s’occupait de la sécurité de la ville, son épée étant tout aussi efficace que diverses magies.
Durant treize longues années j’ai mené une vie paisible dans cet environnement. J’ai appris le maniement de l’épée fine ainsi que les bases de la forge. A l’école, on apprenait la technique et les connaissances de magie basique. J’assimilais tout ce qu’on me disait très rapidement et je devins rapidement intéressé par de plus grandes magies. Les nombreux magiciens qui côtoyaient mon père, attisaient encore plus ma soif de connaissance. Mais mes parents ne voulaient pas me laisser entrer afin de ne pas les déranger. Je pris donc mon mal en patience et chaque soir où ils venaient, j’allais les admirer. Quand j’en avais l’occasion, j’essayais de parler à certains jetais sur quelqu’un pour les harceler de question, savoir comment ca marchait, les diverses sensations que l’on ressentait, les pouvoirs qu’il possédait. Mais peu de personnes, pour ne pas dire aucune, ne s’attardaient pour s’occuper des désirs d’un enfant. Je finis donc par arrêter mon harcèlement et je me suis mis à la compréhension de la magie de manière plus poussé.
Des années ont passé déjà, je suis devenue un bel homme et le jour que j’attendais tant est enfin arrivé. Mes parents m’emmenèrent voir un grand sorcier dans un village proche de Mirnok. Je pourrais ainsi découvrir la magie dans toute sa splendeur et par la même occasion la ville de devenir un peu plus indépendant. Nous prîmes nos cheveux et partirent tranquillement. Mes parents me regardèrent d’un air interrogateur et je leur fis signe de la tête que tout irait bien. Ce n’était pas la première fois que je quittais Mirnok même si cela allait durer bien plus longtemps. Le voyage se passa sans aucune péripétie et enfin nous arrivâmes. Je sentis l’excitation monter en moi au fur et à mesure que je voyais la maison du sage se dévoiler. J’eus un frisson qui me parcouru l’échine lorsque l’on s’arrêta devant la maison. Aucun mots ne me venait à l’esprit je ne savais plus quoi dire ni quoi faire. Il y avait tellement de choses à découvrir. Pour moi c’était presque devenu une réalité, je me devais d’étudié ici. D’abord on nous accueillit dans l’auberge ou j’avais déjà une chambre de réservée. Puis mon futur professeur vint s’entretenir avec nous. Mes yeux s’illuminèrent lorsqu’il me parla de la magie qui me passionnait le plus, le feu. Après ce petit instant de bonheur, il continua de m’expliquer ce qu’il m’apprendrait. Mon apprentissage serait long, mais je tenais à le faire.
Deux années plus tard, ma vie prit son tournant le plus brusque. Nous étions en pleine étude pratique, je commençais à avoir une maîtrise du feu assez impressionnante. Mon professeur voulu m’apprendre un sort un plus puissant que les autres mais nécessitant une énergie bien plus importante. Ne sachant pas vraiment mon potentiel total, il me prêta un de ses bâtons afin de grandement amplifier mon énergie. Il m’expliqua les paroles, les composantes gestuelles et me donna une petite braise froide comme ingrédient. Il fit apparaitre plusieurs cibles un peu à l’écart, dans une grotte près de la forêt. Commençant à prononcer les paroles du sortilège, je sentis une immense force m’envahir, brulant à l’intérieur de moi. Je ne sais pas si c’était normal, mais mes veines me brulaient je n’entendais plus rien. Des flammes commençaient à m’entourer. J’essayais de terminer le sortilège, que tout s’arrête. Lorsque le dernier mot sortit de ma bouche, je sentis toute cette puissance partir d’un seul coup, je compris alors ce qui allait ce passer. Le sort était devenu bien trop puissant pour que je puisse le contrôler. Je me suis retourné, laissant tomber le bâton et je courus le plus loin possible. Tout explosa, la grotte commençait à s’effondrer et les flammes me suivaient pendant ma course. Le souffle me projeta vers la forêt et les arbres commencèrent à prendre feu. Les flammes étaient partout, je commençais aussi à m’effondrer, mon esprit se fermait et tout devint noir…
Tout était toujours aussi noir ... j’entrouvris quelque peu les paupières … l’obscurité régnait ou étais devenu aveugle … non quelque chose bougeait parmi les ombres … j’étais allongé je ne sais où … le masque de ténèbres commençait à se dissiper …
- Ah tu te réveilles enfin ! Comment vas-tu ?
Je voyais encore trouble, mais la voix me disait quelque chose, c’était mon maitre. Il n’était pas mort et moi non plus. Je ne me souviens plus de ce qui c’était passé. Alors que j’essayais d’articuler une phrase, une violente toux me prit, accompagnée de sang. J’entendis mon maitre appeler à l’aide avant de retomber dans les ténèbres. Je sentais mon cœur battre dans mon sommeil, les battements étaient écrasants, assourdissants. Je sentais le froid remplacer la chaleur de mon corps. Les battements commençaient à se faire moins frappants, plus espacés, le peu de sensation qui me restait étaient en train de disparaître en même temps que ma vie. Soudain une intense chaleur se propagea en moi, ma tête fut à nouveau remplie par le bruit insoutenable de mon cœur meurtri. Quelqu’un me pris, je sentais mon corps se soulever du lit et l’on me transporta ailleurs. Les ténèbres finirent par vaincre ma conscience et je m’endormis dans la douleur.
J’ouvris lentement les yeux, une partie de la douleur était partie mais celle de ma tête était toujours bien présente. Une silhouette s’approcha de moi, j’essayais de me relever afin de mieux la voir, mais cela ne fit qu’accroitre ma douleur.
- Reste bien allongé. Tu as besoin de repos, me dit-elle ou il, c’était la voix d’un homme.
- J’ai mal au crane et j’ai froid … Aidez moi s’il vous plait …
Il resta muet, le visage froid et pâle, l’air désintéressé. Il était grand les cheveux blonds avec de magnifiques yeux aux reflets dorés. La chaleur de mon corps s’estompait à nouveau. Je pris son bras et je me mis à le serrer avec toutes les forces qu’il me restait. Je le voyais me regarder un peu surpris, je sentais un liquide me couler le long de la joue, je pleurais.
- Je ne veux pas mourir … Pas maintenant … Pas comme ça.
- Du sang coule du coin de tes yeux, tu as perdu bien trop de sang et tu saigne dans ton crane. Tu vas mourir, c’est fini, me répondit il froidement.
- Non … vous êtes docteur, vous pouvez me sauver … n’importe quoi sauf la mort …
- Je ne peux rien pour toi.
- Moi je le peux.
C’était une autre voix, plus douce, plus suave, une femme était penchée sur moi. Comment était elle arrivé ici aussi rapidement. Elle était très belle, de longues boucles brunes tombaient dans son dos, sa peau était aussi pâle que celle du docteur et ses yeux avaient le même reflet doré. La douleur que je ressentais devenait insoutenable, je sentais que j’allais perdre connaissance, que j’allais mourir, difficilement je formulais deux mots.
- Faites … le …
La douleur s’atténuait, mon corps devenait plus léger, je n’avais plus de notion de chaleur, de douceur, de vie. Je sentis juste une goutte heurter mes lèvres. A cet instant mon corps me brula, je ne sentais plus rien juste une flamme qui me consumait. Une douleur aigue traversa chacun de mes organes, m’arrachant des cris de douleur. Puis la chaleur s’apaisa et s’emplit d’une douceur dans tout mon corps. La vie était revenue, mais je ne sentais plus les battements incessants de mon cœur. Je léchais mes lèvres et sentis le goût du sang, ce n’était pas âpre ou amer, c’était doux et chaud. La goutte de sang parcouru mon corps, le réchauffant et le revigorant.
J’ouvris les yeux, tout les deux étaient encore là et me tenais contre le lit. La femme saignait au bras, c’était son sang que j’avais bu, son sang qui était si bon. Je devais en avoir plus, beaucoup plus. Elle me tendit son poignet entaillé et me fit boire son sang. Il coulait en moi comme un doux nectar, réveillant mes sens. Elle écarta son poignet et m’aida à me redresser. Je n’avais plus mal à la tête, mes blessures n’étaient plus là.
- Que m’avez-vous fait ? Quelle est cette magie ?
Tout les deux rigolèrent.
- Tu ne voulais pas mourir ? J’ai exaucé ton souhait. Ton corps est mort, mais tu es vivant. Tu n’as plus besoin de manger, ni de boire, tu as juste besoin de sang, de sang humain.
Ce qu’elle me disait n’avait aucun sens, si mon corps était mort je ne pouvais être vivant. Et le sang, je devais me nourrir de sang. Tout à coup je me rappelais une journée avec mon maitre, qui m’enseignait ce que je devais savoir sur les créatures de ce monde, les anges et les démons, les lutins et les fées, les loups garou et les vampires. Les vampires se nourrissaient de sang, vivaient la nuit, ne ressentait ni soif ni faim, ils craignaient le soleil et la foi. J’étais devenu un vampire …
- Tu as tout compris, dit la femme en me souriant. Nous sommes nombreux en ce monde, nous t’apprendrons tout ce que tu as à savoir pour vivre sans te soucier des hommes.
Je savais déjà tout ce que je devais savoir, mon maître m’avait tout appris sur ce que je suis devenu. Etait ce une bénédiction ou une malédiction … J’étais en vie, c’est tout ce qui comptais. Le jeune docteur apporta trois coupes de sang, et nous trinquâmes à ma nouvelle existence. Une nouvelle vie commençait pour moi, une vie dans la mort.
- Et maintenant me voilà en face de vous, à vous racontez tout ca, vous devez vous demandez pourquoi je vous raconte toute cette histoire. J’aime jouer avec mes victimes. Et pour répondre à votre autre question, je suis le suis le compte Caerwyn, mais cela n’a que peu d’importance pour vous désormais. Cette histoire que je viens de vous conter, est la mienne et malheureusement très chère cela met ma sécurité et celle de mes semblables en danger.
Je me jetais sur la douce jeune femme et mordit sa gorge, un flot de sang parcouru mon corps, je le sentais me réchauffer de la chaleur de la belle demoiselle, qui devenait de plus en plus froide, de plus en plus morte. Après m’être essuyer les lèvres, je pris le corps de la belle et le déposait sur son lit dans la chambre voisine.
- J’avais espéré pouvoir vous racontez toute mon histoire ma belle. Tant pis, je m’arrangerais avec une autre.
Je fis une révérence pour la saluer et je sorti de chez elle. Je quittais le village et me remis en route de Mirnok après cette petite halte.
Magie :
Il maitrisait le feu, qui causa cet accident, depuis sa mort il est incapble d'utiliser cette magie.
Sa mère de sang, lui a transmis ses dons, ses pouvoirs touchent le domaine de l'esprit sur lui comme sur les autres. La force du pouvoir dépends de la personne et du niveau de sang présent dans le corps de Caerwyn. Il possède aussi une rapidité un peu plus élevée que la normale.
Autres :
Étant vampire, il présente quelques faiblesses comme le soleil. Le feu est plus dangeureux que pour un mortel, mais pas autant que le soleil. Il ne peut boire du sang d'une personne morte, cela le tuerait.
Sujet: Caerwyn 
